Il est né en 1884 à Oran et mort en 1982 dans la même ville.
Il a procédé pendant le temps de sa présidence à la réouverture de toutes les mosquées fermées par les autorités coloniales et utilisées comme entrepôts ou étaient tous simplement vides, parmi lesquelles: mosquée Chérifia (qui était autrefois appelée zaouïa Mehadjia et devint le siège de la Cultuelle), la mosquée Bey, mosquée Sidi Houari, etc ...
Il avait une relation étroite avec le cheikh al-Alâwî, il l’a soutenu face aux pseudo réformistes qui ont mis main basse sur l'Association des Oulémas musulmans d’Algérie et qu’Ali Benhamza était l’un des fondateurs de cette association et reçut en grande pompe Abdelhamid Benbadis à Oran en 1931.
Face à ces extrémistes qui s’attaquaient au mysticisme musulman sunnite (soufisme) et particulièrement à la zaouïa de Mostaganem et son maitre, Cheikh al-Alâwî, Ali Benhamza organisa, un peu plus tard, en 1935, une assemblée générale des érudits sunnites dans la ville de Sidi Bel Abbès dans le but de trouver des solutions pour contrer le danger de ceux qui se désignent comme «réformistes ».
Il fut parmi les conviés à l’inauguration de la mosquée de Paris en 1926.
Il fut à l’origine du sanctuaire monumental à l'honneur des martyrs musulmans de la Première Guerre mondiale, érigé au cimetière (Aïn el Baïda) à Oran en 1927.
Il défendait les droits des travailleurs, et en particulier les dockers du port d'Oran. Il fonda en 1923 la mutuelle des dockers du port d'Oran, il était le président de 1924 à 1930.
Il avait une relation étroite avec Mohammed Belkaïd plus connu par « Mohammed Fellouh » qui était chef des dockers et devint Plus tard Moqadem de zaouïa Alaouia du quartier de la Nouvelle Ville dans les années 1950 et 1960.
Au cours de l'assemblée générale des dockers en 1923, Ali Benhamza fut nommé Président d'honneur de la Fédération des syndicats du port d'Oran sous influence de la (CGT), a été réélu en 1928 et jusqu'en 1939, il était également Président du Comité mixte du port d'Oran. Son autre fonction était "greffier à la Cour d'Oran", (qu'Allah le comble de Sa Miséricorde).
Source : son propre fils Ismaïl
Commentaires
Enregistrer un commentaire