La Coupe
(1ère qasida page 12, fama ahla sharbul qawmi nukhbir bita'mihi)
Traduit par Abu Bakr Sirajuddin (Martin Lings)
***
Douceur de la boisson des Gens ! La saveur dont je parle
Ne saurait désigner ni le vin ni le miel,
Mais un breuvage antique surpassant tout ce que j'en puis dire,
Car toujours les mots manquent à celui qui décrit la beauté.
***
La coupe est comme le nectar, elle peut aussi être bue ;
Qu'elle soit elle-même suffisante, je l'affirme.
Coupe merveilleuse, par elle seule étanchant toute soif,
Et faisant d'elle-même, à la ronde, le tour des amoureux,
***
Parmi ses qualités, se trouve sur son bord une inscription magique:
Qui regarde ce sceau, toute force le quitte.
merveille, je n'ai point divulgué son secret !
Un autre que moi, l'ayant bue, n'eût plus ni jeûné ni prié.
***
L'imam apercevant l'éclat de sa beauté
Et le Nom devenu tien, toute distraction s'évanouira .
S'inclinerait vers elle plutôt que vers La Mecque.
Venant, en leur leçon, à sentir son parfum
***
Les docteurs, sur le champs, cesseraient d'enseigner.
Le pèlerin courant de Safâ et Marwah.
S'arrêterait s'il voyait sa splendeur et ne reviendrait pas
Faire le tour de l'antique demeure ni baser la pierre noire.
***
Bien plus, le bord de cette coupe ordonne à chacun qu'il la baise
Là où il voit, en son propre reflet,
Le but de sa recherche. Comment donc se contiendrait-il
Celui qui s'était cru vil et d'honneur se trouve comblé ?
***
Du triomphe et de l'allégresse il faut briser les limites.
Ce vin très vieux, le plus rare qui soit,
N'incite pas au mal et tu n'as pas à craindre d'être troublé par lui.
En lui chaleur, ni froid,
***
Il ne fait point faillir les esprits par ses brumes.
Ce vin subtil, insaisissable, échappe à ce que j'en puis dire,
A l'éternité de l'éternité.,
Car toujours les mots manquent à celui qui décrit la beauté.
(1ère qasida page 12, fama ahla sharbul qawmi nukhbir bita'mihi)
Traduit par Abu Bakr Sirajuddin (Martin Lings)
***
Douceur de la boisson des Gens ! La saveur dont je parle
Ne saurait désigner ni le vin ni le miel,
Mais un breuvage antique surpassant tout ce que j'en puis dire,
Car toujours les mots manquent à celui qui décrit la beauté.
***
La coupe est comme le nectar, elle peut aussi être bue ;
Qu'elle soit elle-même suffisante, je l'affirme.
Coupe merveilleuse, par elle seule étanchant toute soif,
Et faisant d'elle-même, à la ronde, le tour des amoureux,
***
Parmi ses qualités, se trouve sur son bord une inscription magique:
Qui regarde ce sceau, toute force le quitte.
merveille, je n'ai point divulgué son secret !
Un autre que moi, l'ayant bue, n'eût plus ni jeûné ni prié.
***
L'imam apercevant l'éclat de sa beauté
Et le Nom devenu tien, toute distraction s'évanouira .
S'inclinerait vers elle plutôt que vers La Mecque.
Venant, en leur leçon, à sentir son parfum
***
Les docteurs, sur le champs, cesseraient d'enseigner.
Le pèlerin courant de Safâ et Marwah.
S'arrêterait s'il voyait sa splendeur et ne reviendrait pas
Faire le tour de l'antique demeure ni baser la pierre noire.
***
Bien plus, le bord de cette coupe ordonne à chacun qu'il la baise
Là où il voit, en son propre reflet,
Le but de sa recherche. Comment donc se contiendrait-il
Celui qui s'était cru vil et d'honneur se trouve comblé ?
***
Du triomphe et de l'allégresse il faut briser les limites.
Ce vin très vieux, le plus rare qui soit,
N'incite pas au mal et tu n'as pas à craindre d'être troublé par lui.
En lui chaleur, ni froid,
***
Il ne fait point faillir les esprits par ses brumes.
Ce vin subtil, insaisissable, échappe à ce que j'en puis dire,
A l'éternité de l'éternité.,
Car toujours les mots manquent à celui qui décrit la beauté.
Commentaires
Enregistrer un commentaire