Cheikh Alawi en vérité à La Mecque, mais en apparence à Mostaganem

Extraits de : 
Cheikh Benalioua - Un mystique moderniste (Augustin Berque)On mesurera la portée de son influence (Cheikh Alawi) aux paroles suivantes recueillies de ses élèves : Les Confréries religieuses sont toutes des séguias (canaux). L'eau pure ne coule que dans celle de Benalioua.
 
Un fidèle a dit à Alger, dans un café de la rue Porte-Neuve : Je ne savais ni lire, ni écrire. Maintenant, je lis et écris couramment par les seuls mérites de ce Cheikh envoyé de Dieu. 
 
Enfin un jeune Tunisien, Mohammed Laïd Ben Abid EI Bahri (Benabdelbari, auteur des Chahaïd & Fatawi), apôtre convaincu, donna à Tébessa une conférence où il démontra que le rôle de Benalioua est prévu dans le Coran et la Sunna que le nouveau Cheikh est un véritable Mahdi et que sa destinée se réalisera entièrement, le jour où le nombre de ses adeptes sera égal à 320.000, nombre d'envoyés de Dieu qui l'ont précédé.
 
Un fait reste significatif. Comme nous objections à l'un de ses zélateurs rifains qu'il habite l'Algérie, c'est-à-dire un pays soumis au Roumi, il nous fut répondu que le Maître, en réalité, vit en même temps à La Mecque. C'est son double, un autre lui-même qui n'est pas lui tout en l'étant, qui réside à Mostaganem ou à Alger. Une fois par an, lors du pèlerinage de la Confrérie, les deux doubles se rejoignent à Mostaganem. Cette réincarnation, cette union soudaine, invisible à la foule, sont connues seulement de quelques initiés privilégiés qui, par leur foi ardente et leur soumission, sont dignes de percevoir le miracle.

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