Laila, (La Présence Divine)
(Danawtu min hayy Layla)
Traduit par Abu Bakr Sirajuddin (Martin Lings)
***
Entendant son appel, je me suis approché
De la demeure de Laïla.
Puisse cette voix si douce ne se taire jamais !
Elle m'accorda sa faveur et m'attirant vers elle,
***
M'introduit en son domaine,
Avec des paroles pleines d'intimité.
Elle me fit asseoir près d'elle, plus près encore s'approcha
Et retira le vêtement qui la voilait à mes regards,
***
Me plongeant dans l'éblouissement,
M'émerveillant par sa beauté.
Je fus ravi, ébloui,
Au plus secret d'elle-même, abîmé,
***
Jusqu'à penser qu'elle était moi ;
Pour rançon, elle prit ma vie.
Elle me changea, me transfigura,
De son propre sceau me marqua
***
Me pressa contre elle, m'accorda un privilège unique,
Me nomma de son nom.
M'ayant tué et réduit en lambeaux,
Elle trempa ces restes dans son sang.
***
Puis, me ressuscita : mon astre en son firmament brille.
Où est ma vie, où est mon corps,
Où la volonté de mon âme ?
Leur vérité pour moi rayonne,
***
Secrets qui jusqu'alors m'avaient été cachés.
Mes yeux n'ont jamais vu qu'elle :
Ils ne peuvent que d'elle témoigner.
En elle son comprises toutes les allusions.
***
Gloire à Celui qui l'a créée !
Pour toi qui aimerais décrire la beauté,
De son éclat voilà quelque reflet.
Reçois-le de ma science. Ne le tiens.
(Danawtu min hayy Layla)
Traduit par Abu Bakr Sirajuddin (Martin Lings)
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Entendant son appel, je me suis approché
De la demeure de Laïla.
Puisse cette voix si douce ne se taire jamais !
Elle m'accorda sa faveur et m'attirant vers elle,
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M'introduit en son domaine,
Avec des paroles pleines d'intimité.
Elle me fit asseoir près d'elle, plus près encore s'approcha
Et retira le vêtement qui la voilait à mes regards,
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Me plongeant dans l'éblouissement,
M'émerveillant par sa beauté.
Je fus ravi, ébloui,
Au plus secret d'elle-même, abîmé,
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Jusqu'à penser qu'elle était moi ;
Pour rançon, elle prit ma vie.
Elle me changea, me transfigura,
De son propre sceau me marqua
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Me pressa contre elle, m'accorda un privilège unique,
Me nomma de son nom.
M'ayant tué et réduit en lambeaux,
Elle trempa ces restes dans son sang.
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Puis, me ressuscita : mon astre en son firmament brille.
Où est ma vie, où est mon corps,
Où la volonté de mon âme ?
Leur vérité pour moi rayonne,
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Secrets qui jusqu'alors m'avaient été cachés.
Mes yeux n'ont jamais vu qu'elle :
Ils ne peuvent que d'elle témoigner.
En elle son comprises toutes les allusions.
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Gloire à Celui qui l'a créée !
Pour toi qui aimerais décrire la beauté,
De son éclat voilà quelque reflet.
Reçois-le de ma science. Ne le tiens.
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