Cheikh al-Alawî - Dîwân - Les coupes de l'amour font le tour

Les coupes de l'amour font le tour
(Darat ku-ûs al-gharâm)
Traducteur inconnu

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Les coupes de l'amour font le tour des seigneurs
Elles les annihilent état après état
Je leur ai dis : ô vous les nobles, suis-je agrée ?
Ils m'ont répondu : ô jeune homme, la condition c'est d'être vide !

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Je vous entends bien, ai-je ajouté
Mais de mon état, prenez pitié
En vérité, que de douleur en moi
Et de si peu de poids mes œuvres

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Devant vous je ne suis rien
Mais c'est sur vous, que mon espoir se fonde
Et mentionner vos noms
Ce m'est du vin

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J'ai pour vous une passion ardente
Puisse-t-elle durer
Ô jours perdus
dans de vains propos…

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Si j'avais été de ceux, qui n'ont que cette cible
Certes, j'eusse délaissé toute autre occupation
J'eusse erré en proie à ma folie
Accueillie par le Vrai

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En notre amour, il n'est de blâme
Et du reste, tout blâme m'est douceur
Si je possède auprès de vous
Cette station sublime.

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