Vous qui hantez mes entrailles
(Ya sakina-l-hacha, version 1)
Traducteur anonyme
***
Vous qui hantez mes entrailles, par dieu doucement
Ménagez oncques votre gite, ô nobles pairs
Bienvenue vous, aisance ayez parmi nos gens
D'ardeur épris mon cœur, mon esprit errent
Puisse l'amour ne me laisser d'expédient
Que je n'y vois sinon que vous en l'univers
Outre vous voir, n'est ce déjà le châtiment
***
Notre lot certes n'est que nous soit échu l'enfer
Notre lot est l'adieu, au tout, absolument
Et n'entrevoir sinon pour vous moindre repaire
Voici donc sobre ami ceux du rassemblement
Où qu'ils s'égarent, ils ont détruit eux l'univers
Laissant arrière âmes et intimes entièrement
Contemplant lors le sens de tout sur toute la terre
***
L'émané même que l'origine, initialement
La vague a disparue là où s'étend la mer
Le soleil luit quand les étoiles sont au couchant
Les lunes sont invisibles par temps trop clairs
De même où Laila parut, au connaissant
Rien ne demeure en les deux mondes d'imaginaire
Sa parousie les accule à l'esseulement
***
Arrachés à l'élite, tout comme au vulgaire
Leur repère propre est protégé du tout-venant
Et leur état se passe de tout commentaire
En leur prière c'est le tout, même qu'ils vont ciblant
Où qu'ils se tournent, se parachèvent leur fin dernière
En leur contemplation, le vrai se fait patent
Et leur proximité demeure, sans fin derrière
***
En ce qu'ils boivent l'amer encore est succulent
Leur parole est de miel, accomplie tout entière
De leur puissance, le tout se fait l'exécutant
En leur présence, le vrai lui même se régénère
Heureux soient ils eux qui conquirent l'agrément
Eux qui vécurent en l'allégresse, eux les prospères
Où que requis par qui n'à point moindre semblant.
(Ya sakina-l-hacha, version 1)
Traducteur anonyme
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Vous qui hantez mes entrailles, par dieu doucement
Ménagez oncques votre gite, ô nobles pairs
Bienvenue vous, aisance ayez parmi nos gens
D'ardeur épris mon cœur, mon esprit errent
Puisse l'amour ne me laisser d'expédient
Que je n'y vois sinon que vous en l'univers
Outre vous voir, n'est ce déjà le châtiment
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Notre lot certes n'est que nous soit échu l'enfer
Notre lot est l'adieu, au tout, absolument
Et n'entrevoir sinon pour vous moindre repaire
Voici donc sobre ami ceux du rassemblement
Où qu'ils s'égarent, ils ont détruit eux l'univers
Laissant arrière âmes et intimes entièrement
Contemplant lors le sens de tout sur toute la terre
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L'émané même que l'origine, initialement
La vague a disparue là où s'étend la mer
Le soleil luit quand les étoiles sont au couchant
Les lunes sont invisibles par temps trop clairs
De même où Laila parut, au connaissant
Rien ne demeure en les deux mondes d'imaginaire
Sa parousie les accule à l'esseulement
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Arrachés à l'élite, tout comme au vulgaire
Leur repère propre est protégé du tout-venant
Et leur état se passe de tout commentaire
En leur prière c'est le tout, même qu'ils vont ciblant
Où qu'ils se tournent, se parachèvent leur fin dernière
En leur contemplation, le vrai se fait patent
Et leur proximité demeure, sans fin derrière
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En ce qu'ils boivent l'amer encore est succulent
Leur parole est de miel, accomplie tout entière
De leur puissance, le tout se fait l'exécutant
En leur présence, le vrai lui même se régénère
Heureux soient ils eux qui conquirent l'agrément
Eux qui vécurent en l'allégresse, eux les prospères
Où que requis par qui n'à point moindre semblant.
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