L'Islam est venu avec des enseignements très distingués. Ces enseignements visant à rendre les musulmans comme une seule famille, s'intéressant aux affaires de chaque membre d'eux, s'efforçant d'être une seule main attirant, par là, le bien et repoussant le mal. Toutefois ceci n'est valable qu'après que les jeunes révèrent les âgés et ces derniers soient bienveillants envers les jeunes, et que les riches soient généreux envers les pauvres et les plus forts défendent les plus faibles d'entre eux et les plus érudits instruisent les ignorants.
C'est dans ce sens que le prophète "qu'Allah lui alloue d'avantage de Sa proximité et que la paix soit sur lui" a dit : " les croyants dans leur amour, la miséricorde mutuelle et la compassion sont tels un seul corps, si un seul organe se plaint (d'un mal), le reste du corps s'agrège par l'insomnie et la fièvre". Ceci est, en résumé, la solidarité envers la famille et la communauté.
Ainsi travaillons-nous sur cette solidarité et suivons-nous ces enseignements ? Nous sommes plutôt dans une vallée et ces valeurs se trouvent dans une autre vallée. Ce qui nous caractérise ; est cette dernière qualification, par laquelle nous sommes loin du renforcement de nos liens et de diriger nos efforts et s'intéresser aux affaires de nos frères que ce soit d'Orient ou d'Occident, ce qui a conduit les musulmans à ce qu'ils sont aujourd'hui, de la décadence de leur gloire et la récession de leur puissance, jusqu'à ce qu'ils soient devenus comme un butin qui presse les pillards à le piller, et cela ne le nie qu'un arrogant. La plus part des membres de la nation, grands et petits, érudits et ignorants, riches et pauvres, dirigeants et dirigés, sont impliqués dans la non-participation dans les affaires des uns et des autres, excepté des cas individuels et très rares, et le rare (par rapport à la masse) est exclus du jugement.
La réalité nous amène à reconnaître que l'intérêt du grand nombre d'entre nous ne dépasse pas la surface de leurs maisons, de sorte qu'ils ne se préoccupent que de ce qui leur est individuellement profitable, et soit avantageux à leurs propres intérêts, ne souciant nullement des autres s'ils ont gagné ou perdu, même si c'était un de leurs parents, sans citer leurs voisins et leurs concitoyens et encore plus dans le reste des parties du monde musulman. Je ne te vois, cher lecteur, qu'admettant cet état de fait que nous partageons tous. Il y'a parmi nous qui a sa propre raison, visant par là un objectif, et certains d'entre nous par intolérance.
Ton aubaine, toi qui est musulman, est d'avoir de l'intérêt pour les affaires de tes frères du mieux que tu peux. Ainsi tu consoles les pauvres et tu rends visite aux malades. Tu aides les plus faibles et tu instruis les ignorants. Tu suscites les plus insouciants avec autant d'efforts selon tes capacités, et ceci n'est que le minimum s'il est irréalisable pour toi de faire bénéficier toute la communauté musulmane et inabordable pour toi d'être un leader musulman. Toutefois, cela ne t'empêche pas d'être leur serviteur, car en te mettant à leur service, tu obtiens l'honneur des deux demeures et tu ne seras pas blâmé . Tu deviens ainsi un musulman dans tous les sens du mot, sinon tu te contenteras de toi-même, autonome dans ton existence, négligeant ce qui touche tes frères du monde musulman, car il est à craindre que tu sois exclu de leur communauté, à Dieu ne plaise, comme indiqué dans le Hadith : "qui ne se soucie pas des affaires des musulmans ne fait pas partie de ces derniers".
O Allah ! Inspire-nous ce qui est bienfaisant et indique-nous le bien-fondé et accorde-nous de le suivre, Amen, et que Dieu rapproche autant notre maître Muhammad, le Prophète illettré et sa famille et ses compagnons et leurs continuateurs jusqu'au Jour du Jugement.
Source : Journal al-Balagh al-Jazaïri, Le devoir du musulman envers ses frères. N°212 du 29/05/1931.
Pour lire le texte en arabe, cliquez sur ce lien.
Traduit de l'Arabe par Derwish al-Alawi, Les Amis du Cheikh Ahmed al-Alawi
C'est dans ce sens que le prophète "qu'Allah lui alloue d'avantage de Sa proximité et que la paix soit sur lui" a dit : " les croyants dans leur amour, la miséricorde mutuelle et la compassion sont tels un seul corps, si un seul organe se plaint (d'un mal), le reste du corps s'agrège par l'insomnie et la fièvre". Ceci est, en résumé, la solidarité envers la famille et la communauté.
Ainsi travaillons-nous sur cette solidarité et suivons-nous ces enseignements ? Nous sommes plutôt dans une vallée et ces valeurs se trouvent dans une autre vallée. Ce qui nous caractérise ; est cette dernière qualification, par laquelle nous sommes loin du renforcement de nos liens et de diriger nos efforts et s'intéresser aux affaires de nos frères que ce soit d'Orient ou d'Occident, ce qui a conduit les musulmans à ce qu'ils sont aujourd'hui, de la décadence de leur gloire et la récession de leur puissance, jusqu'à ce qu'ils soient devenus comme un butin qui presse les pillards à le piller, et cela ne le nie qu'un arrogant. La plus part des membres de la nation, grands et petits, érudits et ignorants, riches et pauvres, dirigeants et dirigés, sont impliqués dans la non-participation dans les affaires des uns et des autres, excepté des cas individuels et très rares, et le rare (par rapport à la masse) est exclus du jugement.
La réalité nous amène à reconnaître que l'intérêt du grand nombre d'entre nous ne dépasse pas la surface de leurs maisons, de sorte qu'ils ne se préoccupent que de ce qui leur est individuellement profitable, et soit avantageux à leurs propres intérêts, ne souciant nullement des autres s'ils ont gagné ou perdu, même si c'était un de leurs parents, sans citer leurs voisins et leurs concitoyens et encore plus dans le reste des parties du monde musulman. Je ne te vois, cher lecteur, qu'admettant cet état de fait que nous partageons tous. Il y'a parmi nous qui a sa propre raison, visant par là un objectif, et certains d'entre nous par intolérance.
Ton aubaine, toi qui est musulman, est d'avoir de l'intérêt pour les affaires de tes frères du mieux que tu peux. Ainsi tu consoles les pauvres et tu rends visite aux malades. Tu aides les plus faibles et tu instruis les ignorants. Tu suscites les plus insouciants avec autant d'efforts selon tes capacités, et ceci n'est que le minimum s'il est irréalisable pour toi de faire bénéficier toute la communauté musulmane et inabordable pour toi d'être un leader musulman. Toutefois, cela ne t'empêche pas d'être leur serviteur, car en te mettant à leur service, tu obtiens l'honneur des deux demeures et tu ne seras pas blâmé . Tu deviens ainsi un musulman dans tous les sens du mot, sinon tu te contenteras de toi-même, autonome dans ton existence, négligeant ce qui touche tes frères du monde musulman, car il est à craindre que tu sois exclu de leur communauté, à Dieu ne plaise, comme indiqué dans le Hadith : "qui ne se soucie pas des affaires des musulmans ne fait pas partie de ces derniers".
O Allah ! Inspire-nous ce qui est bienfaisant et indique-nous le bien-fondé et accorde-nous de le suivre, Amen, et que Dieu rapproche autant notre maître Muhammad, le Prophète illettré et sa famille et ses compagnons et leurs continuateurs jusqu'au Jour du Jugement.
Source : Journal al-Balagh al-Jazaïri, Le devoir du musulman envers ses frères. N°212 du 29/05/1931.
Pour lire le texte en arabe, cliquez sur ce lien.
Traduit de l'Arabe par Derwish al-Alawi, Les Amis du Cheikh Ahmed al-Alawi
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