Dans la seconde moitié du 20ème siècle,
deux évènements à la mesure du déséquilibre, vont témoigner de
l'ouverture du soufisme à l'Europe. Et chacun de ces évènements va tenir
compte des conditions sociologiques et culturelles.
D'abord, des occidentaux sensibilisés à
la gravité de la situation, vont contribuer à diffuser la voie
shadhilite en Europe, à partir de Mostaganem, dans une Algérie alors
rattachée à la France. Là, rayonnait jusqu'en 1934, le shaykh Ahmad
al-Alawî (popularisé par son biographe anglais Martin Lings). Celui-ci
avait l'empreinte des saints « christiques » (isawî), confirmée à la
fois par l'expression même de son visage, mais aussi par toute une série
de visions et de dévoilements spirituels. On ne peut s'empêcher de
faire le lien entre ce type de sainteté, particulièrement adapté au
contexte occidental, et l'attraction puissante qu'il exerça en France et
en Europe. lire l'article en entier.
Frédéric Tessier.
Commentaires
Enregistrer un commentaire