Cheikh al-Alawî - Témoignage (Salah Khelifa)

Le Cheikh Ahmed al-Alawi fut un de ces rares esprits qui avaient atteint les plus hautes cimes de la connaissance spirituelle et de la sagesse, il y parvint par sa volonté et surtout par ses prédispositions naturelles, Tous les témoignages, émanant de surcroît, de personnalités indépendantes de la confrérie, s'accordent pour affirmer que le Cheikh n'était pas un imposteur, que son existence privée était irréprochable, sans le moindre luxe, presque humble, que son esprit large et sa tolérance surprenaient tous les visiteurs étrangers, il prêchait l'oubli des injures, la nécessité du pardon, l'amour entre musulmans, entre toute les races, que son "effusion confondait, dans un élan d'amour, l'homme, l'animal, le brin d'herbe", qu'il était parvenu à professer et surtout à pratiquer un amour cosmique universel. Esprit vif, capable de jongler avec les subtilités les plus inaccessibles, sensible à la souffrance universelle, il faisait figure d'un véritable détenteur d'une étincelle de prophétie destinée à souder les brèches manifestées dans les murs de l'édifice cosmique. Nous n'exagérons certainement pas en affirmant que le Cheikh Ahmed al-‘Alawi fut l'un des plus grands hommes que le Xxe siècle ait connu, par son impact sur la société, par son influence durable sur les esprits qui l'approchèrent, par ses enseignements pacifistes, par l'universalités de ses enseignements, il était l'un des plus grands apôtres de la paix entre toutes les créatures, de la fraternité agissante entre les êtres dont il percevait les souffrances les plus intimes qu'il s'ingénia, sa vie durant, à résorber, en appelant les hommes vers la voie de Dieu, vers Dieu, l'Ultime refuge. Bref, à une époque ou le triomphe aveugle du matérialisme conduisait inéluctablement vers la destruction des espèces, le flambeau du savoir, de la connaissance, de la lumière était "ranimé et tenu d'une main ferme par...Cheikh Ahmed al-Alawi".

Salah Khelifa, Doctorat d'état en études Arabes et Islamiques.

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