Titre
 original : L'emblème du succès dans le comportement au sein de la voie 
(Un poème du maître des maîtres Abû Madiyan Shu'ayb, que Dieu sanctifie 
son esprit). Complété par le grand maître (Mohiyu-Dîn Ibn 'Arabî, que 
Dieu sanctifie son esprit). Commenté par (Ibn Ata-Allah al-Iskandarî, 
que Dieu sanctifie son esprit).
Toi qui veux parvenir aux délices de la proximité
Si tu veux acquérir tous les biens faits
Je suis de bon conseil, écoute et tu seras informé
La vie n’est agréable qu’en compagnie des soufis
Ils sont les seigneurs, les princes et les sultans
Ils se contentent du peu de nourriture et d'habillement
Ce bas monde n'est guère dans leurs pensées
Leurs cœurs ; des obsessions sont libérés
Fréquente-les et fais preuve de bon comportement
Sois modeste et effacé, même s’ils te placent aux premiers rangs
Si tu te considères comme des leur, suit leur sentier
Ne discute point leurs désirs, laisse à coté tes arguments
Associe-toi à ce qu'ils visent d'intérêts
Sois toujours avec eux, et profite de l'instant
Et fais preuve de présence, tu auras leur satisfaction
Sois satisfais d'eux, tu gagnes l'éminence et l'aboutissement
S'ils te stabilisent maintiens-toi, et s'ils t'effacent disparais
S'ils t'affament jeûne, et s'ils te nourrissent mange
Garde le silence, à moins qu’on t'interroge
Réponds : le savoir je n'ai nullement
Ne critique point les gens pour leurs maladresses
Bien que leurs défauts soient manifestes
Et vois par un œil reflétant la perfection
Utilise l’ignorance comme voile de protection
Ne vois de défauts qu’en toi-même, certes voilés, mais bien évidents
Tu obtiendras alors tes désirs de bons comportements
Et pour eux, avilie ton Ego sans hésitation
Car finalement, le fruit de la politesse est l'avilissement
Baisse la tête et demande pardon sans raison
Sois objectif avec toi-même et sache demander pardon
Si tu désires sentir le parfum d'une lueur de leur sentier
Vilipende ce qu'ils détestent de tes agissements
Et maintiens ce qu'est meilleur en tes qualités
Et si tes défauts apparaissent, alors sans hésiter
Reconnais ce qui en est, et venant de toi, en t'excusant
Dis-leur : votre conciliation est mon soulagement
Passez sur votre blessure la crème du pardon
Je suis le fautif, de vos conseils faites moi don
Dis : votre serviteur implore votre pardon
Alors excusez-le et prenez-le par douceur ô compagnons
N'aies crainte de vengeance si tu as péché
Plus noble et plus grande qu'est leur amitié
Ne font guère de mal, ne sont pas des titans
Personne qu’eux ne peut mieux te traiter, c’est leur nature
Ne crains d’eux ni mal ni poursuite, vies-en paisiblement
Si tu veux suivre la voie de leur orientation
Veille à ce qu'ils te demandent et sois diligent
Le jour même, et de dire demain sois vigilent
Ignore leur défaillance et maladresses, et par générosité
Mets-toi à leur service matériellement et spirituellement
Ne te souille pas par le mensonge, parle leur sincèrement
Car ce sont des gens de vérité, des seigneurs gouvernants
Et pardonne à chacun d'eux si mal est fait
Et observe le maître et vise à être avec lui en harmonie
Peut-être se verront sur toi les traces de son agrément
Pour bénéficier de ses prières, demande-lui l'invocation
Tu obtiendras ce que tu désires par sa bénédiction
Connais son droit d'inviolabilité et aie une bonne opinion
Fais à son service preuve d’entrain et d’application
Et ne t’en lasse pas, peut-être de toi sera-t-il content
Applique ses conseils et aie soin de lui aisément
S'il t'appelle cours à lui immédiatement
Par obéissance, baisse ta voix et parle doucement
S’il est satisfait, c'est que le Créateur est de toi content
Et ta fidélité envers lui, est pour Dieu agrément
N'y renonce jamais, sois donc prudent
Reste avec celui qui amadoue son âme en ces temps
Car l'âme se lasse d'eux malheureusement
Et leur science reste modique pour les gens
Sache que les traces de la voie ont été effacées
Et vois ceux qui prétendent la représenter, comment ils sont
J'ai pour eux un fort attachement
J'ai le droit d'être triste à cause de la séparation
Et me voilà désormais privé de leur fréquentation
Les verrai-je de mes yeux ? Quand est-ce ? Et comment ?
Mon oreille entendra-t-elle parler d’eux ? Et à quel moment ?
À cause de mon absence, je ne peux à eux me comparer
Je suis des leurs, blâmez-moi, je ne peux les critiquer
O Seigneur, donnez-moi la vertu pour que je sois digne de leur fréquentation
Qui m’aidera? Et comment oserai-je les concurrencer
Et m’abreuver à des sources, que je n'ai pu apprivoiser la turbidité
Il est impossible de décrire leurs innombrables exploits
Leurs apparences reflètent leurs intimes secrets
L'obéissance à Dieu dans ce monde ; est leur fierté
Je les aime, je les chéri, et je me sacrifie en leur faveur
Par mon âme, et surtout pour certains très particulièrement
Ces gens ont surpassé les autres dans les actes d'adoration
Celui qui siège à leur coté, s’embellit de leur courtoisie
Et le malheureux est celui qui manque à leur réunion
C’est un Peuple de noble caractère, et où qu’ils demeurent
Dans ce lieu, sur leurs traces, perdure leur parfum très longtemps
Ne les quitte pas, accroche-toi à eux passionnément
Et si tu ne les côtoies pas, aie des regrets et lamentations
Un groupe grâce à lequel le serviteur est revêtu d'honneur
Le soufisme offre de leur moralité bien des raretés
Leur bonne harmonie m’apparaît très clairement
Je continue, grâce à eux, à les chérir dignement
Car m'ont adopté esclave de la passion
Et leur droit dans l'amour, je ne l'oublierai jamais
Ils ont toute ma sympathie et toute mon affection
Et pour eux, j’ai levé l'étendard de la gloire si fièrement
Pour ces lignes, j'ai torturé mon cœur par passion
J'ai plaidé au Seigneur par convoitise en les mentionnant
Que Dieu me pardonne et tous les musulmans
Ma relation en Dieu avec eux ; est toujours étroitement liée
Et nos fautes sont pardonnables et pardonnées gracieusement
À tous ceux que la communauté associe à notre réunion
Priez Dieu d'effacer nos péchés en les mentionnant
Et priez pour celui qui a complété ce poème parfait
Que la prière soit sur le prophète élu, notre seigneur Muhammad
Le meilleur des fidèles aux pactes et aux consécrations
Le commentaire du Cheikh Ibn Ata-Allah al-Iskandarî
Louange à Dieu, le Seul créateur et Seul
 dans la gestion de Sa création, l'Unique au pouvoir et dans la 
décision. Le Roi, qui n'a point de ministre, nul n'est en dehors de Son 
Royaume, ni petit ni grand. Le Sanctifié dans Sa parfaite description, 
n'a guère de comparable ni de ressemblant, Indescriptible dans Sa 
parfaite Essence pour l'imagerie et la représentation. L'Omniscient, 
rien ne Lui est caché de ce que renferme la conscience, [Ne connaît-Il 
pas ce qu'Il a créé alors que c'est Lui le Compatissant, le Parfaitement
 Connaisseur]. Le Savant, dont Son savoir à couvert les choses dés leur 
commencement jusqu'à leur fin. L’Audient, qui a la préférence entre 
l'apparence des voix et les cachées. Celui qui pourvoit et accorde 
toujours la subsistance prévue à Sa création. Le Gérant qui la prend en 
charge dans tous les cas de figure. Le Donateur gracieux qui a fait don 
d'existence de l'âme dans la vie. Le Capable de la revivre après sa 
mort. Celui qui tient compte de tout, qui la prime pour ses bonnes et 
mauvaises actions. Gloire à Dieu qui a distribué aux créatures Ses 
grâces avant l'existence, et leur a garantit leur subsistance dans les 
deux cas ; de l'approbation (de Son Existence) et de refus, et donna à 
chaque être par l'existence de Sa contribution, et conserva la survie du
 monde par le soutien de Sa subsistance, et se manifesta par Sa sagesse 
dans Sa terre et par Son destin dans les cieux. Et je témoigne qu'il n'y
 a pas de divinité à part Allah Seul sans partenaire ; un témoignage 
d'un être que Son destin est commissaire de son sort, et soumis à Son 
règne et à Son cachet. Et je témoigne que Muhammad est Son serviteur et 
Messager préférée de tous les prophètes, privilégié par Son abondance et
 Sa générosité, l'inaugurateur et le sceau, et ceci n'est guère attribué
 à d'autres à part lui, l'intercesseur pour toute l'humanité tandis 
qu’ils sont réunis par le Réel pour le jugement. Que Dieu accomplisse Sa
 prière sur lui et sa famille et ses compagnons fidèles à leur 
allégeance, et que la paix lui soit rendue en lot.
Sache, mon frère que Dieu te compte 
parmi les gens de Son amour, et te gratifie par Sa proximité, et te fait
 goûter la boisson des gens de Son affection. Et te garanti la sécurité 
par Sa relation permanente de Ses détournements et Ses repoussées. Et te
 met en contact avec Ses serviteurs privilégiés par Ses correspondances,
 et qu'a imposé leurs cœurs à se briser lorsqu'ils ont su que Sa vue 
n'est guère possible en raison de la lumière de Ses manifestations! Et 
leur a ouvert les jardins de la proximité, et sont parvenus à leur cœurs
 ; les souffles de Ses inspirations, et les a rendu témoins de ce qu'Il 
gère en eux même. Ainsi Lui ont remis les rênes (de leurs âmes), et leur
 a révélé le secret de Sa subtilité bienveillante de Sa privation, et 
ils abandonnèrent le litige et l'opiniâtreté, et s'abandonnèrent 
totalement et remirent leur confiance en Lui.
Le Messager de Dieu, que la prière et la
 paix de Dieu soient sur lui, a dit : chacun, au jour du jugement, sera 
identifié par la religion de son modèle (maître), Alors que chacun 
vérifie qui prend comme modèle (maître).
Si tu as enfin compris, mon frère, alors
 ne prends pour compagnon que seulement celui qui te motive par sa 
condition spirituelle, et que sa parole soit orientée vers Dieu, car il 
est tout à fait le pauvre affranchi de l'altérité, orienté en direction 
du Seigneur. Le réel plaisir est de fréquenter cette catégorie d'hommes,
 et le réel bonheur est de se porter à son service et l'accompagner, et 
c'est pourquoi le maître, le connaissant, le qualifié Abû Madiyan 
Shu'ayb, que Dieu soit satisfait lui dit :
La vie n’est agréable qu’en compagnie des soufis Ils sont les seigneurs, les princes et les sultans
La jouissance dans la vie du cheminant 
dans la voie de son Créateur, n'est qu'en compagnie des (soufis). Le 
pauvre est celui qui s'est affranchi des désirs (de l'âme), se 
détournant des obstacles (de la voie), ne lui reste d'objectif que Dieu 
Tout-Puissant, s'est détourné de tout le reste hormis Lui, et sa fin est
 de réaliser la réalité d'«il n'y a pas de dieu que Dieu et Muhammad est
 le messager de Dieu». Accompagne-le, car sa compagnie te procure les 
délices de la voie, et se déverse dans tout ton cœur le sirop de la 
communauté d'un nectar paisible, et te fait connaître la voie, et rend 
pour toi les impasses accessibles et supprime les entraves de ton cœur, 
et te motive par sa forte motivation et te hisse vers les haut grades. 
S'il est ainsi, il est alors le Roi de la vérité, et maître sur le 
peuple de la voie et gouverneur sur le peuple de l'œil intérieur.
Ô cheminant, n'aie crainte de sa voie, 
efforce toi, ô sérieux cheminant à gagner la compagnie de ce camarade, 
fréquente-le et fais preuve de bonne conduite au sein de ses conseils, 
et il t'enlèvera tout entrave avec la bénédiction de sa compagnie. Comme
 a dit l'auteur, que Dieu soit satisfait de lui :
Fréquente-les et fais preuve de bon comportement Sois modeste et effacé, même s’ils te placent aux premiers rangs
Accompagne les (soufis), et fais preuve 
de bonne conduite lors de leurs réunions, car la camaraderie est un 
corps et la bonne conduite est son esprit, et si tu as rassemblé le 
corps et l'esprit, tu as obtenu l'utilité de sa compagnie, sinon ta 
camaraderie serait comme cadavre, et quelle avantage peut-on tirer des 
cadavres.
Parmi les plus importants comportements 
dans la camaraderie est de laisser derrière soi tout ressentiment, et 
ton attention doit être uniquement au respect de leurs ordonnances. À ce
 moment là, tu seras remercié pour la difficulté de ton parcours. Si tu 
t'es paré de cette éthique, hâte-toi et profite de ta présence et sois 
en sincère, et ton grade sera plus élevé et ta motivation prendra encore
 plus de hauteur, comme a dit l'auteur, que Dieu soit satisfait de lui :
Sois toujours avec eux, et profite de l'instant Et fais preuve de présence, tu auras leur satisfaction
Profite du temps qui t'ais accordé 
d'accompagner les (soufis), et sois toujours porté par ta présence 
réelle avec ton cœur et ton corps, alors coulera vers toi leurs 
approvisionnements (spirituels), et tu profiteras des bénéfices 
spirituels qu'ils tirent... ton extérieur te recommandera de te 
conformer à leurs comportements et ton intérieur rayonnera en se parant 
de leurs lumières, car ceux qui s'assemblent se ressemblent. Si tu t'es 
assis avec le triste, tu le seras également, si tu t'es assis avec 
l'heureux, tu le seras aussi, et si tu t'es assis avec les négligents, 
la négligence se profilera en toi. C'est un peuple qui chasse le malheur
 de celui qui siège à leur coté, comment alors le sera celui qui se met à
 leur service et celui qui leur porte son amour et celui qui partage 
leur intimité ? Et comme le suggère ces vers :
J'ai des (amis) seigneurs, par leur gloire Leurs pieds sont au dessus du front Que je ne soi pas des leur Dans leur amour, est ma gloire et mon honneur
Et saches que ce consentement et cette 
station est pour ceux qui les fréquentent avec politesse, et ignore les 
caprices de son Ego, et se pare d'avilissement et d'humilité. Sors de 
toi même si tu es en leur présence ! Et rabaisse-toi et sois humble si 
tu te rends à leur lieu ! À ce moment seulement, tu goûteras les délices
 de la Présence. Et sollicite l'assistance de s'en tenir au silence, 
brillera alors pour toi les lumières de la joie, et le plaisir te 
comblera, comme dit l'auteur, que Dieu soit satisfait de lui :
Garde le silence, à moins qu’on ne t'interroge Réponds : le savoir je n'ai nullement
Le silence chez les gens de la voie, 
pour celui qui le maintient ; verra ses bâtisses atteindre les hauteurs,
 et ses plantations s'achever. Le silence est de deux types : le silence
 de la langue et le silence du cœur, et tous deux sont essentiels dans 
la voie. Celui que son cœur ne prononce mot et cause par sa langue ; 
parle alors avec la sagesse, et celui qui observe le silence de sa 
langue et de son cœur ; son secret se manifestera à lui, et son Seigneur
 s'adressera à lui, et ceci est le comble des silences. Ainsi les 
paroles du maître sont soumises au (monde du) silence. Maintien alors le
 silence, ô cheminant, toutefois, si on te demande, reviens à ton 
origine et à ta liaison (humaine) et dis : je n'ai pas de connaissance 
et met toi derrière le voile de l'ignorance, brillera ainsi pour toi les
 lumières de la science divine. Plus tu reconnais ton ignorance et tu 
retournes à ton origine, se manifestera à toi la connaissance de ton 
âme. Lorsque tu la connaîtras, tu connaîtras ton Seigneur, comme il est 
indiqué dans le Hadith «Celui qui se connaît soi-même connaît son 
Seigneur», et tout cela est l'avantage du silence et de ses bons 
comportements. Sois silencieux et maintiens la bonne conduite, et met 
toi résolument debout devant la porte, et tu seras un de Ses êtres 
chers, et quels beaux vers que ceux-ci :
Je ne m'éloignerai pas la porte que si Vous redressez ce qui est tordu en moi Et m'acceptez malgré mes défauts et mes imperfections Si Vous acceptez, quelle gloire et quel honneur me sont attribués Et si Vous refusez, à qui dois-je alors m'adresser pour mes péchés
Lève-toi mon frère et rends toi jusqu'à 
la porte de ton Seigneur activement, et réalise ta servitude (à Dieu), 
rayonnera pour toi Ses lumières, comme l'a souligné le maître, que Dieu 
soit satisfait de lui, en disant :
Utilise l’ignorance comme voile de protection Ne vois de défauts qu’en toi-même, certes voilés, mais bien évidents
Réalise tes attribues de pauvreté, de 
faiblesse, d'impuissance et d’avilissement. Et lorsque tu auras atteins 
la réalisation de ces attribues, et tu te porteras témoin que ton Ego a 
ses défauts, mais cachés. À ce moment là, tu bénéficieras des Attribues 
de ton Seigneur et tu les verras se manifester en toi. Comme cela a été 
dit : «Gloire à Celui qui a couvert le secret de la servitude (à Dieu) 
», et comprends ici la signification cachée du sens [Gloire et Pureté à 
Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur] et n'a pas dit : Son 
Messager ou Son Prophète, Il a souligné cette allusion au sens élevé qui
 n’est attribué uniquement que par la servitude (à Dieu), il a était dit
 :
Ne m’appelez que par « Son serviteur » Car c’est le plus honorable de mes noms
Sois plein d’humilité, mon frère, et 
rabaisse toi dans la voie, et ne vois en toi aucun état (spirituel), et 
ne prend aucune parole par laquelle ton intention est d’éloigner tout 
entrave, et demande pardon de tout ce qui raisonne dans ton cœur dans ta
 servitude (à dieu), et reconnais (tes imperfections) et sois équitable 
envers toi-même, tu atteindras les plus hautes cimes des stations, et 
ton humanisme s’enrichira d’avantage, comme l’a déclaré, que Dieu soit 
satisfait de lui:
Baisse la tête et demande pardon sans raison Sois objectif avec toi-même et sache demander pardon
Sois humble et brise ton Ego, et baisse 
ce que tu as de plus valeureux ; ta tête, baisse-la aussi bas au point 
qu'elle touche le sol afin d’atteindre la station de la proximité, comme
 indiqué dans le Hadith «l'esclave est plus proche de Dieu, lorsqu’il 
est en prosternation», car le serviteur est proche par son humilité et 
son rabaissement et sa dissociation de son tempérament humain. Et avoue à
 ton Ego que tu es toujours répréhensible, même si tu ne vois pas la 
cause de l’erreur, car la personne n'est nullement infaillible. Sois 
équitable et objectif envers toi-même par honte de tes péchés et tes 
défauts, car la personne qui agit selon ces recommandations, sera aimé 
par Dieu et ne lui comptabilise aucun péché et transformera ses défauts 
en qualités. Comment alors serait-il s’il se comportait avec ces mêmes 
recommandations avec son Ami Véritable, lorsqu’il aura atteint la 
réalisation (spirituelle), il n’aura que Cet Ami seulement, comme 
indiqué dans le Hadith «Ô Seigneur, vous Êtes le Compagnon dans notre 
voyage, et le Successeur dans notre famille, nos biens et nos enfants».
Sois prêt mon frère pour ce traitement 
avec tes frères les (soufis), pour que cela devient un moyen de faire 
ton ascension et traiter de même avec le Seigneur des cieux, et tu seras
 accepté par la création et le Créateur, et le traitement (en soi) 
prendra pour toi sa pure nature, et brilleront pour toi les lumières des
 vérités. L’auteur, que Dieu soit satisfait de lui poursuit et dit:
Et si tes défauts apparaissent, alors sans hésiter Reconnais ce qui en est, et venant de toi, en t'excusant
Veille à ce que tu sois toujours dans 
l'humilité et le rabaissement et demander le pardon et l'excuse, que tu 
as commis de faute ou pas. Et si tu as eu une maladresse ou que tu as 
péché, avoue ta culpabilité et demande pardon, car celui qui se repent 
est lavé de ses pèches. La question n’est pas de ne pas pécher, mais 
plutôt de ne pas insister sur les péchés, comme il est fait mention dans
 le Hadith : «le gémissement des pécheurs est mieux considéré pour Dieu 
que le chant des chœurs mêlant narcissisme et orgueil», et à ce propos, 
j'ai dit dans les «Hikam» :
Peut être que les portes à l'obéissance te sont ouvertes, mais pas les portes de l'acceptation, et peut être que tu es destiné à pécher, et cela serait la raison de l'accès (auprès de Dieu). Mieux vaut un péché engendrant avilissement et rabaissement qu’une obéissance engendrant fierté et arrogance.
Avec ta confession et ta repentance, présente tes excuses pour ce qui s'est passé de sorte que le péché soit supporté et effacé.
Sois vil et humble et rabaisse-toi, et 
dis : votre serviteur est le plus recevable pour votre pardon. Car le 
serviteur ne frappe qu’à la porte de son maître seulement, et quelle 
meilleure parole qu’est ceci:
J’ai posé devant Votre porte les rênes de ma personne Et je ne me soucis guère de ce qui peut me nuire Mon malheur s’est dissipé et ma joie est accrue Et la peur est devenue désirs
Dis : votre serviteur implore votre pardon Alors excusez-le et prenez-le par douceur ô compagnons
Pardonnez alors votre serviteur ô 
(soufis), et employez de la douceur avec lui, je ne suis qu’un pauvre 
serviteur, ne me convient que le traitement en douceur et la générosité,
 et je m’appui seulement sur votre caractère généreux, et non pas sur 
mon interception et ma force, car ma doctrine est mon manque de pouvoir 
et la paix.
Puis l’auteur, que Dieu soit satisfait 
de lui dit : ils sont les plus qualifiés pour ce genre de chose, car 
c’est leur nature qui le veut, et sont toujours de nature généreuse, et 
c’est le même traitement qu’ils ont avec leurs amis et c’est leur vrai 
nature, comment ne le sont-ils pas alors qu’ils ont la morale de leur 
Seigneur, comme il est indiqué dans le Hadith : «ayez le caractère moral
 de Dieu».
Personne qu’eux ne peut mieux te traiter, c’est leur nature Ne crains d’eux ni mal ni poursuite, vies-en paisiblement
Ne crains aucune malveillance de leur 
part, ô cheminant, accompagne-les, accroche-toi d'avantage à eux «car 
ces gens là, celui qui siège à leur coté, ne verra aucun malheur». Si tu
 as compris cela, ô cheminant, pare-toi de leur morale décente, et 
met-toi généreusement à leur service, et ignore leur défaillance et 
maladresses, tu t'enjoliveras de leurs meilleures qualités, comme le 
précise l'auteur, que Dieu soit satisfait de lui:
Ignore leur défaillance et maladresses, et par générosité Mets-toi à leur service matériellement et spirituellement
Fais mention de générosité envers tes 
frères, sans te lasser. Quant au niveau matériel, dépense de l'argent, 
et au sens spirituel, diffuse leur ta motivation énergique, et ne leur 
lésine pas quelque chose que tu pouvais leur délivrer, car le noyau de 
la voie est d'avoir un cœur sain, et celui qui s'attribue cette qualité,
 verra son cœur débarrassé de tout obstacle.
Cheikh Abdul-Qâdir, que Dieu soit 
satisfait de lui, a dit : mes frères, je ne suis pas arrivé à Dieu par 
les prières dans la nuit, ni par le jeûne en journée, ni par les études,
 mais par la générosité, l'humilité et l'intégrité du cœur.
Cette parole du Cheikh, que Dieu soit 
satisfait de lui, indique que la générosité est la fondation, et que 
l'humilité est la plantation. Si ces deux qualités majeures sont 
accomplies; le cœur aura été débarrassé de tout entrave et la voie de 
tout obstacle. Dans le Hadith qui mentionne que «dans le paradis, se 
trouve des chambres transparentes, on voit leurs intérieurs de 
l'extérieur et vis-versa, préparées par Dieu à ceux qui parlent 
docilement, et offrent à manger et perpétuent la prière de la nuit alors
 que les gens dorment».
Médite bien ce Hadith, mon frère, où le 
prophète, que Dieu lui adresse Ses prières et Ses salutations, commence 
par la docilité de la parole en allusion à l'humilité, ensuite à donner à
 manger en allusion à la générosité, puis la prière et le jeûne, comme 
l'a souligné le cheikh Abdul-Qâdir. Lève-toi mon frère pour de tels 
exploits, contribue et associe-les avec les bonnes éthiques et ignore 
les défaillances des frères si tu en trouve, et n'observe seulement que 
leurs qualités, comme disait l'auteur, que Dieu soit satisfait de lui, 
dans ses «Hikam» : «voir les qualités des créatures et s'abstenir de 
voir leurs défauts, c'est quelque chose de l'exhaustivité de 
l'unification.»
Comme disait certain:
Si je vois Dieu partout agir Je verrai tous les êtres parfaits
Si tu t'es paré, mon frère, par ces 
nobles qualités, tu es alors qualifié d'aller vers ton maître. Lève-toi 
et met-toi sur le seuil de sa porte et observe-le par une motivation 
active, comme l'a indiqué l'auteur, que Dieu soit satisfait de lui:
Et observe le maître et vise à être avec lui en harmonie Peut-être se verront sur toi les traces de son agrément
Si tu as pris ces éléments de bonne 
conduite en considération, et tu es parvenu au maître avec pauvreté et 
humilité, et tu t'es maintenu aux traces de ces seuils, observe alors 
ses conditions (spirituels), et efforce-toi d'obtenir ce qui le 
satisfait de toi, et brise ton Ego et soumet-toi à lui tout le temps, 
car il est l'antidote et le guérisseur. Et (saches que) les cœurs des 
maîtres sont l'antidote de la voie, et celui qui en est témoin, aura 
satisfait son désir et sera débarrassé de toutes les entraves. 
Efforce-toi mon frère, a contempler cette allusion, par espoir que le 
maître te trouvera dans les meilleures conditions (spirituelles). Il a 
été dit par certain d'entre eux : «le plus défavorisé est celui qui 
rencontre les saints de Dieu et n'est pas accepté (par eux), à cause de 
sa mauvaise conduite, sinon ils ne lésinent pas, et le déficit n'est pas
 de coutume chez eux.»
Comme j'ai dit dans les «Hikam»: «la 
question n'est pas dans la formulation de la demande, mais plutôt dans 
la nécessité d'employer la bonne manière de la faire.»
Un certain sultan a visité la tombe de 
Abû Yazîd (al-Bustâmî), que Dieu soit satisfait de lui, et dit à son 
entourage : «y'a-t-il ici quelqu'un de ceux qui ont rencontré Abû Yazîd 
?» On lui a désigné un homme avancé dans l'âge qui était présent, il lui
 dit: «Avez-vous entendu quelque chose de ses enseignements ?» Il lui 
dit: «Oui ! Il a dit : celui qui me rends visite, le feu ne le brûlera 
pas !» Le sultan resta perplexe sur ces propos et dit : «Comment Abû 
Yazîd pouvait-il dire cela et Abû Jahl a vu le Prophète, que la prière 
et la paix de Dieu soient sur lui, et il brûle dans le feu ?» Le vieux 
cheikh lui répondit : «Abû Jahl n'a pas vu le Prophète, que la prière et
 la paix de Dieu soient sur lui, mais a vu l'orphelin d'Abû Tâlib, et 
s'il l'aurait vu le Prophète, il n'aurait pas été brulé par le feu.» Le 
sultan comprit ses mots et aima cette réponse.
L'explication est qu'il ne l'avait pas 
vu par la grandeur et l'honneur, et la croyance qu'il est le Messager de
 Dieu, et s'il l'aurait vu dans ce sens, il n'aurait pas été brûlé par 
le feu, mais il l'a vu avec mépris et pensait qu'il est l'orphelin d'Abû
 Tâlib, et cette vision ne lui a pas porté profit.
Et toi, mon frère, si tu as rencontré le
 Pôle du temps et tu ne t'es pas conduit convenablement, cette vision ne
 t'aurait rien apporté, mais elle t'aurait apporté du mal plus que du 
bien. Applique-toi alors à bien te comporter entre les mains de ton 
maître, et efforce-toi de suivre les meilleurs itinéraires, et emploi 
sérieusement de l'effort à mettre en pratique ce que tu as appris, et 
lève-toi à son service, et sois sincère pour l'emporter et tu seras avec
 les prévalus, comme disait l'auteur:
Fais à son service preuve d’entrain et d’application Et ne t’en lasse pas, peut-être de toi sera-t-il content S’il est satisfait, c'est que le Créateur est de toi content Et ta fidélité envers lui, est pour Dieu agrément N'y renonce jamais, sois donc prudent
La signification est de te lever au 
service du maître avec diligence par espoir de recevoir sa satisfaction 
et prédominer avec les prévalus, et sois prudent de t'en lasser, car 
dans l'ennui se trouve la perversion. Et reste debout devant le seuil de
 sa porte, matin et soir, pour acquérir son amabilité, et quels beaux 
propos que ceux-ci:
Endure la marche à contrecœur à l’aurore Et formule les vœux à l’obéissance au grand matin Et dis: celui qui s'applique dans une affaire tant désirée En employant la patience, gagnera à la fin
Si tu as conquis, ô cheminant, son 
consentement, Dieu sera satisfait de toi et tu auras obtenu plus de ce 
que tu avais espéré. Sois intègre dans la satisfaction de ton maître et à
 son obéissance, tu obtiendras l'obéissance (à Dieu) et la satisfaction 
de ton Seigneur et tu gagneras de Lui ce qui est digne de Ses 
générosités.
Saisis-toi pour te mettre au service du 
maître si tu as réussi à parvenir jusqu'à lui. Et saches que le bonheur 
t'as entouré si Dieu t'as conduit jusqu'au maître, et te l'a désigné, 
alors tu as gagné sa compagnie.
Et si la bienveillance de Dieu t’a aidé 
alors tu as conquis (Sa quête) et senti un parfum si bon qu'il surpasse 
le musc qui exhale la bonne odeur, c'est pour cela que l'auteur, que 
Dieu Soit satisfait de lui et de nous par lui, Amen, a dit :
Sache que les traces de la voie ont été effacées Et vois ceux qui prétendent la représenter, comment ils sont
Ici le maître, que Dieu Soit satisfait 
de lui, fait désirer à l'initié le chemin des gens de Dieu, et lui dit 
que les traces de leur voie ont été effacés, et vois aujourd'hui dans 
quelle condition sont ceux qui prétendent lui appartenir, dans une 
période où les motivations (à aller vers Dieu) sont presque en état de 
fléchissement. Et ceci est le cas particulier de la voie de cette 
communauté qui n'est pas à la portée de tous en raison de sa valeur qui 
n’a pas de prix, comme si elle se trouvait dans une époque révolue, et 
n'est conquise que par l'un après l'autre (non pas par groupe), et ceci 
est une coutume habituelle, car la précieuse substance est encore chère à
 trouver, de sorte qu'elle donne l'impression qu'elle n'existe pas. Et 
la voie de ces gens est cachée dans le monde, comme l'est la nuit du 
destin «Laylat al-Qadr» au mois de Ramadan, et comme l'est l'heure du 
vendredi (où la prière est exhaussée), pour que celui qui la demande 
fasse preuve de diligence dans sa demande autant que possible, car celui
 qui cherche trouve, et celui qui frappe à la porte entre.
Après que l'auteur a mentionné qu'il 
était nécessaire d'avoir le Maître dans la voie, on pourrait nous dire :
 «comment tu nous ordonne cela alors qu’on a entendu dire que la 
présence du Maître est tel le soufre rouge ou le griffon ! Qui de nous a
 réussi à le trouver ? Comment m’ordonnes-tu de trouver de telle rareté 
?» Je dirai : «si tu étais sincère dans ta demande, et tu étais comme un
 enfant et comme l'assoiffé qui demandent à boire, et qui ne cautionnent
 pas leur décision, et ne cessent de clamer leur désir (de boire) 
jusqu'à ce qu'ils le remportent.» L'auteur, que Dieu soit satisfait de 
lui, note que le Maître était présent, et comment ne le serait-il pas 
alors que le monde est habité par ses semblables, le monde est sa 
personne et les saints son esprit. Aussi longtemps que le monde existe, 
il doit y avoir leur présence, mais par l'intensité de leur invisibilité
 et le fait qu'ils ne s'affichent pas, la règle veut qu'ils soient 
absents.
Applique-toi et sois sincère dans ta 
quête, et ta demande sera satisfaite, et chercher l'aide auprès du 
Connaisseur de l'Invisible, car l'objectif ne sera atteint que par Sa 
seule grâce.
Et s’Il t’a fait parvenir jusqu'au 
Maître, c'est qu'Il t’a réuni avec lui, comme je l'ai dit dans les 
«Hikam» : «Gloire à Celui qui n'a pas donné d'indices sur ses saints, 
que lorsqu'Il Est Lui-même Sujet de la quête, et n’a facilité l'accès à 
eux que pour celui qui désire qu'il arrive jusqu'à Lui.»
Les verrai-je de mes yeux ? Quand est-ce ? Et comment ? Mon oreille entendra-t-elle parler d’eux ? Et à quel moment ?
Puis l'auteur, que Dieu soit satisfait 
de lui, après avoir mentionné la difficulté à découvrir la voie et ses 
membres, déplore leur perte et l'occasion de se réunir avec eux, et 
formule son vœu de les retrouver, bien en doutant que cela puisse se 
produire, pour qu'il s'honore de leur rencontre, par modestie de sa part
 et rabaissement, et pour léser son Ego et la mépriser.
Ceci est la condition du connaissant de 
lui-même par lui-même, empli par la connaissance de son Seigneur, et 
paré par les inspirations de Sa sanctification, parce qu'il ne se voit 
pas digne, et loin de se doter du mérite, et se voit moins que rien, et 
ceci est la vision parfaite, comme il était dit:
Si l'homme se voit s'enrichir en science, il affichera autant sa modestie Et s'il voit son ignorance s'accroitre, son orgueil sera en amont Vois la branche qui porte ses fruits, comment est-elle inclinable Et si elle est dénudée de ses fruits, elle devient indéclinable Qui m’aidera? Et comment oserai-je les concurrencer Et m’abreuver à des sources, que je n'ai pu apprivoiser la turbidité
Observe le cheikh Abû Madiyan et sa 
modestie dans la voie, alors qu'il a éduqué douze mille disciples, et 
observe son humilité et son inclinaison par les branches de l'arbre de 
sa connaissance à la terre de la soumission et du rabaissement, de sorte
 qu'il ne se voit pas qualifié pour rencontrer les gens de cette voie, 
et l'accroissement de son humilité ne fait que le hisser d'avantage au 
plus haut, parce que si les racines d'un arbre sont très profondes, 
c’est parce que sa hauteur est plus élevée.
Sois alors humble dans la voie, et 
profite de ce plus grand atout (qui t'es offert) de ce connaissant 
qualifié, et disparaitra tout ce qui te reste d'entraves.
Puis il dit, que Dieu soit satisfait de lui:
Je les aime, je les chéri, et je me sacrifie en leur faveur Par mon âme, et surtout pour certains très particulièrement
Bien que je ne sois pas des leur, je les
 aime, et celui qui aime un peuple est l'un d'eux, tel qu'il est figuré 
dans le Hadith : «l'être est avec celui qui chéri», comme il a été dit:
J'aime les vertueux, bien que je n'en fasse pas partie Par espoir que j'obtiens leur intercession Et je déteste dans mes actes les péchés Bien que nous sommes pareils dans nos actions
Ces qualités et ces attributs sont 
celles de cette communauté, et c'est pour cela que leur rang est élevé, 
et qu'ils sont si généreusement contribués, comme les a décrit l'auteur,
 que Dieu soit satisfait de lui, en disant:
C’est un Peuple de noble caractère, et où qu’ils demeurent Dans ce lieu, sur leurs traces, perdure leur parfum très longtemps
Quel gens à l'instinct décent, leur 
motivation énergique est si grande, de sorte que là où ils s'assoient, 
le souffle de leur parfum perdure dans l'endroit, et là où ils se 
dirigent, brille le soleil de leurs connaissances et fait rayonner les 
cœurs, et le monde se verra réformé, grâce à eux, et l'au-delà.
Le soufisme offre de leur moralité bien des raretés Leur bonne harmonie m’apparaît très clairement
Le soufisme offre de leur moralité, au 
cheminant au désir ardent, des raretés magnifiques qui lui éclairent la 
voie, pour que son parcours devient aisé. D'où leur contribution à 
écrire les meilleurs textes en ce sens, de sorte que chaque lecteur 
trouve son appréciation, et ont fait preuve de sérieux dans chaque 
allusion parfaite, de sorte que les lumières de l'œil des cœurs se pare 
du collyre du sulfure de leur antimoine.
Et l’auteur, que Dieu soit satisfait de lui, poursuit et dit :
Ils ont toute ma sympathie et toute mon affection Et pour eux, j’ai levé l'étendard de la gloire si fièrement
La personne n'aime seulement que celui qui est de son espèce, et ne sympathise qu’avec celui qui trouve en lui la sociabilité.
Ma relation en Dieu avec eux ; est toujours étroitement liée Et nos fautes sont pardonnables et pardonnées gracieusement
Par cette parole, l’auteur, que Dieu 
soit satisfait de lui, indique par allusion qu'il fait partie de cette 
communauté, et qu’il est de la même nature qu’eux, et ce qui a été dit 
sur l'humilité et le rabaissement, est un signe de la réalisation de 
cette gloire et cette fierté, comme il a été fait référence à cela 
également. Nous demandons à Dieu Tout-Puissant de nous faire parcourir 
les meilleurs parcours.
Que la prière soit sur le prophète élu, notre seigneur Muhammad Le meilleur des fidèles aux pactes et aux consecrations
Ensuite l’auteur prie Dieu et demande 
qu’il soit encore avec eux en Dieu, et ses péchés pardonnés. Et nous, 
nous Lui demandons également d’offrir Ses prières et Sa paix sur notre 
maître Muhammad l’Elu, le meilleur des fidèles aux pactes et de tous 
ceux qui dédient à Dieu, et qui sont généreux envers leurs voisins, et 
sur sa famille et ses compagnons justes et leurs prédécesseurs et ceux 
qui les suivent en perfection jusqu'au Jour du jugement.
Ces notes sont pour celui qui est resté 
sur sa soif pendant des nuits à essayer de comprendre le sens de ces 
vers. Sinon, nous sommes aux aveux de faiblesse et de négligence sur les
 significations, et les actions ne valent que par les intentions, et 
Allah Tout-Puissant le sait mieux.
Traduit de l'Arabe par Derwish al-Alawi, Les Amis du Cheikh Ahmed al-Alawi

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