Qouider Badr (Kouider Ben Ammar Bouabdelli), était Moqaddem à Relizane et cheikh autorisé à guider, il était d’une très grande spiritualité et parmi les proches du Cheikh al-Alawi qui lui aurait sans aucun doute transmis la succession spirituelle s'il devait le faire (d'après Cheikh Mohammed Sayah, qu'Allah lui fasse miséricorde et lui accorde ses bienfaits et ses faveurs).
Il dit un jour au Cheikh al-Alawi :
-Sidi, pendant que j’étais sur le bateau, pour le hajj, il commença à tanguer dans tous les sens à cause de l’extrême agitation de la mer jusqu’à rendre tout le monde malade. Alors je suis sorti sur le bateau et je me suis adressé à la mer par ces mots.
Le Cheikh al-Alawi lui souri en couvrant sa bouche de sa main (al hadj Qouider le faisait souvent sourire par ses paraboles) et lui dit:
-Dis-nous sidi, qu’est ce que tu as dis à la mer ?
-Je lui ai dis : si tu ne retrouve pas ton calme je ferai une prière à mon Seigneur contre toi, laquelle, personne n’en a jamais fait avant et personne n’en fera jamais!
-C’est quoi cette prière ? Lui rétorqua le Cheikh al-Alawi, le sourire toujours sur lèvres.
-Je lui ai dis : si tu te calme pas je demanderais à Allah pour que tu ne sois plus la route des pèlerins à tel point que tu ne pourras voir naviguer sur tes vagues, plus jamais, aucun hajj jusqu’à la fin des temps!
-Et quelle était la réponse à cette requête?
-Elle n’avait plus le choix, sidi, elle s ’est calmée et nous avons pu continuer notre voyage dans de bonnes conditions.
Le Cheikh al-Alawi lui murmura :
-C’est parce qu’elle a vu que tu étais un faqir, elle a eu pitié de ton état.
Le Cheikh al-Alawi faisait allusion à la Présence Divine (al-Hadra al-illahiya) symbolisée par la mer.
Source : Mohammed Sayah (discilple du Cheikh al-Alawi), rapporté par son fils Ali.
Il dit un jour au Cheikh al-Alawi :
-Sidi, pendant que j’étais sur le bateau, pour le hajj, il commença à tanguer dans tous les sens à cause de l’extrême agitation de la mer jusqu’à rendre tout le monde malade. Alors je suis sorti sur le bateau et je me suis adressé à la mer par ces mots.
Le Cheikh al-Alawi lui souri en couvrant sa bouche de sa main (al hadj Qouider le faisait souvent sourire par ses paraboles) et lui dit:
-Dis-nous sidi, qu’est ce que tu as dis à la mer ?
-Je lui ai dis : si tu ne retrouve pas ton calme je ferai une prière à mon Seigneur contre toi, laquelle, personne n’en a jamais fait avant et personne n’en fera jamais!
-C’est quoi cette prière ? Lui rétorqua le Cheikh al-Alawi, le sourire toujours sur lèvres.
-Je lui ai dis : si tu te calme pas je demanderais à Allah pour que tu ne sois plus la route des pèlerins à tel point que tu ne pourras voir naviguer sur tes vagues, plus jamais, aucun hajj jusqu’à la fin des temps!
-Et quelle était la réponse à cette requête?
-Elle n’avait plus le choix, sidi, elle s ’est calmée et nous avons pu continuer notre voyage dans de bonnes conditions.
Le Cheikh al-Alawi lui murmura :
-C’est parce qu’elle a vu que tu étais un faqir, elle a eu pitié de ton état.
Le Cheikh al-Alawi faisait allusion à la Présence Divine (al-Hadra al-illahiya) symbolisée par la mer.
Source : Mohammed Sayah (discilple du Cheikh al-Alawi), rapporté par son fils Ali.
Commentaires
Enregistrer un commentaire