Le Cheikh al-Alawî recommandait à ses
disciples de se conformer toujours aux meilleurs comportements et de
mentionner le Nom de Dieu, et rester toujours à proximité des autres
frères. Ses allocutions, qui touchaient les cœurs, laissaient beaucoup
de larmes se déverser sur les joues des auditeurs, et même des cris étaient
entendus de ceux qui étaient présents par leur amour pour Dieu
Tout-Puissant.
Dans les réunions, et lorsqu'ils passaient à l'étape de
la Hadra, celle-ci pouvait durer des heures, ils ne se lassaient jamais,
même les plus paresseux participaient avec acharnement. On pouvait le
voir, lors des cercles de la Hadra, au milieu des chanteurs (musami'în),
et avait une voix tellement puissante qu'elle hissait l'auditoire au
plus haut, et dirigeait le Dhikr avec le Nom de la poitrine (Ism
al-Sadr).
Si quelqu'un des fuqarâs baissait sa tête, il augmentait de sa
voix, et si un d'autre, ses yeux croisait ceux du Cheikh,
celui-ci les lui fermait. Lorsque quelqu'un soulevait ses pieds
au-dessus du sol, il le maintenait de sorte qu'il les garde sur le sol,
et s'il y avait une grande distance entre deux fuqarâs qui se tenaient
la main, il tirait l'un afin vers l'autre. Il mettait les
forts avec les forts et les faibles avec les faibles, les grands de
taille avec leurs semblables, et les courts de taille avec leurs
semblables également, de sorte que la Hadra se faisait dans les
meilleures conditions possibles. Tout cela, il le faisait avec de la
douceur, de la compassion et avec la meilleure manière quelle soit.
Idris, faqîr Alawî, disciple du Cheikh Būzīdī Bujrāfī, Maroc.
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