Récits - Cheikh Alawi et les règles de la Hadra-Imara

Le Cheikh al-Alawî recommandait à ses disciples de se conformer toujours aux meilleurs comportements et de mentionner le Nom de Dieu, et rester toujours à proximité des autres frères. Ses allocutions, qui touchaient les cœurs, laissaient beaucoup de larmes se déverser sur les joues des auditeurs, et même des cris étaient entendus de ceux qui étaient présents par leur amour pour Dieu Tout-Puissant. 

Dans les réunions, et lorsqu'ils passaient à l'étape de la Hadra, celle-ci pouvait durer des heures, ils ne se lassaient jamais, même les plus paresseux participaient avec acharnement. On pouvait le voir, lors des cercles de la Hadra, au milieu des chanteurs (musami'în), et avait une voix tellement puissante qu'elle hissait l'auditoire au plus haut, et dirigeait le Dhikr avec le Nom de la poitrine (Ism al-Sadr).

Si quelqu'un des fuqarâs baissait sa tête, il augmentait de sa voix, et si un d'autre, ses yeux croisait ceux du Cheikh, celui-ci les lui fermait. Lorsque quelqu'un soulevait ses pieds au-dessus du sol, il le maintenait de sorte qu'il les garde sur le sol, et s'il y avait une grande distance entre deux fuqarâs qui se tenaient la main, il tirait l'un afin vers l'autre. Il mettait les forts avec les forts et les faibles avec les faibles, les grands de taille avec leurs semblables, et les courts de taille avec leurs semblables également, de sorte que la Hadra se faisait dans les meilleures conditions possibles. Tout cela, il le faisait avec de la douceur, de la compassion et avec la meilleure manière quelle soit.

Idris, faqîr Alawî, disciple du Cheikh Būzīdī Bujrāfī, Maroc.

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