Parmi eux se trouve l'un des cheikhs de zaouïas de bénédiction qui avait à son actif un bon nombre d’actions perçues comme entravantes afin de faire obstacle aux activités du Cheikh Alawi pendant un certain temps.
Le gouvernement colonial français prit une décision un jour de fermer la zaouïa de ce cheikh en question pour des raisons que nous ignorons.
L’un des disciples du Cheikh Alawi est venu à sa rencontre afin de lui annoncer cette nouvelle et lui dit :
- Sidi, Sidi Cheikh, j'ai une bonne nouvelle à t’annoncer !
- C'est quoi cette nouvelle ?
- Le cheikh de la zaouïa " telle " qui nous nuisait, la France a fermé sa zaouïa !
Le cheikh lui dit aussitôt sous un ton alarmant :
- Il n'y a de force et de puissance que par Dieu ! (à trois reprises), nous appartenons à Dieu et à lui nous retournerons ! est-ce celle-là la bonne nouvelle qui t’as réjoui ? qu'est-ce que tu es venu m’annoncer ? Ne sais-tu pas que cette zaouïa et ce cheikh empêchaient soixante-dix démons de nous atteindre, nous et les musulmans en général ? le champ est désormais libre pour eux pour nous traquer avec leurs incubes. Ce n'est point une bonne nouvelle, mon fils, c'est un malheur ! que Dieu nous vient en aide.
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