Récits-MS - Cheikh al-Alawi et le Cheikh de zaouia de « bénédiction »

Dans la tradition divine envers la création est que Dieu dresse devant chaque prophète et chaque saint des adversaires afin de les mettre en épreuve et éprouver ainsi leur endurance et leur confiance en Lui, ainsi Il les gratifie pour cela par Sa proximité et le couronnement d’une victoire absolue.

Cheikh Alawi avait des adversaires comme d'autres saints véridiques, dont certains que nous connaissons du mouvement du réformisme wahhabite de l’association faussement désignée par l’Association des Oulémas musulmans algériens (A.O.M.A), et d’autre part les extrémistes chrétiens et de l'administration coloniale française et aussi, et malheureusement, de certains cheikhs de zaouïas de bénédiction.

Parmi eux se trouve l'un des cheikhs de zaouïas de bénédiction qui avait à son actif un bon nombre d’actions perçues comme entravantes afin de faire obstacle aux activités du Cheikh Alawi pendant un certain temps.

Le gouvernement colonial français prit une décision un jour de fermer la zaouïa de ce cheikh en question pour des raisons que nous ignorons.

L’un des disciples du Cheikh Alawi est venu à sa rencontre afin de lui annoncer cette nouvelle et lui dit :
- Sidi, Sidi Cheikh, j'ai une bonne nouvelle à t’annoncer !
- C'est quoi cette nouvelle ?
- Le cheikh de la zaouïa " telle " qui nous nuisait, la France a fermé sa zaouïa !

Le cheikh lui dit aussitôt sous un ton alarmant :
- Il n'y a de force et de puissance que par Dieu ! (à trois reprises), nous appartenons à Dieu et à lui nous retournerons ! est-ce celle-là la bonne nouvelle qui t’as réjoui ? qu'est-ce que tu es venu m’annoncer ? Ne sais-tu pas que cette zaouïa et ce cheikh empêchaient soixante-dix démons de nous atteindre, nous et les musulmans en général ? le champ est désormais libre pour eux pour nous traquer avec leurs incubes. Ce n'est point une bonne nouvelle, mon fils, c'est un malheur ! que Dieu nous vient en aide.

 

Traduction Derwish Alawi
 
Récit de Mohammed Sayeh (disciple du Cheikh al-Alawi), rapporté par son fils Ali.


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