Comme nous l’avions annoncé dans « l’Aïn-Sefra », les grandes fêtes religieuses de la célèbre confrérie « Allaouïa » ont été célébrées cette année à Mostaganem, avec un éclat particulier.
Dès Vendredi matin, un nombre considérable de fidèles venus de Tanger, de Fez, de Marrakech, de Taza, de Tlemcen, Mascara, Oran, Alger, Constantine, Bône, de Tunisie, de Médine (Arabie), de France, etc., est arrivé à Mostaganem, ayant emprunté divers moyens de locomotion. Aussitôt après, ils se formèrent en plusieurs groupes imposants et se dirigèrent vers la grande zaouïa de Tidjditt, lieu des réjouissances religieuses et spirituelles, en psalmodiant le nom divin d’Allah. Ils montraient tous des mines réjouies en mettant les pieds à Mostaganem, ville qui a l’honneur d’abriter leur Maître vénéré le Cheikh Sid Ahmed Benalioua.
A Tidjditt, les grandes tentes étaient dressées par les soins des organisateurs. La Zaouïa avait été aménagée d’une façon impeccable pour la circonstance. Toutes attendaient l’arrivée des « Foqaras ». Aussitôt arrivés, ceux-ci après les fraternelles effusions échangées avec leurs amis de Mostaganem, ont pris possession de leurs tentes respectives et les cérémonies religieuses commencèrent alors immédiatement. Celles-ci consistaient à invoquer « l’Etre Suprême » sur différents tons mélodieux, et réciter les louanges de son prophète Mohammed.
Une parfaite harmonie et une franche cordialité ne cessèrent de régner, et le service d’ordre n’eut nullement l’occasion d’intervenir durant ces fêtes qui se sont déroulées et se dérouleront toujours dans le calme et la tranquillité la plus absolue, étant donné le caractère essentiellement religieux de cette manifestation.
Les savants marocains, tunisiens et algériens, avaient reçu l’hospitalité personnelle du Cheikh Benalioua.
Les jours suivants amenèrent d’innombrables fidèles et les organisateurs eurent toutes les peines du monde pour loger leurs « frères » en tariqa (Confrérie).
Le dimanche après-midi, 11 du mois courant, tous réunis sur une large esplanade, mais si large soit-elle, cette esplanade était trop petite pour contenir les 3.500 à 4.000 adeptes. Nous avons remarqué à cette manifestation, la présence de presque toutes les notabilités indigènes de notre ville, auxquelles ont bien voulu se joindre la magistrature, divers fonctionnaires, etc… Nous nous excusons de ne pouvoir citer leurs noms, faute de place, néanmoins nous les remercions chaleureusement d’avoir bien voulu répondre à l’invitation du Cheikh.
Le Cheikh fait son entrée, entouré des savants. Tout le monde se tait. C’est le moment des discours. Si Mustapha Aziz, professeur d’arabe à Alger, en des termes bien choisis, vante les vertus de cette Confrérie, de son éminent Chef, et exhorte les musulmans à persévérer dans le droit chemin, en galvanisant leur foi et tenir la conscience toujours présente contre les tentations et les mauvaises actions. Successivement MM. Sid Hadj Lahcen el Trabelsi, Si Meftah, professeur d’arabe, Sid Ahmed Abdelaziz, journaliste, Si Mohamed Bouchenak, Si Brahim Larbi, etc…, se sont évertués à haranguer leurs coreligionnaires pour la conservation du bon renom de l’Islam. Nous déplorons le manque de place pour relater textuellement les discours de ces talentueux orateurs. Qu’ils veuillent bien accepter ici notre vive gratitude pour le charme de leurs belles paroles d’une haute tenue littéraire. Pour clore la série des discours, Si Abdelkader Belmekki, dans un poème remarquable, a souhaité la bienvenue aux visiteurs au nom du Cheikh.
Cette réunion prit fin très tard, et tout le monde s’est séparé à regret, mais non sans avoir emporté un souvenir inoubliable de cette belle manifestation.
Nous manquerions à notre devoir, si nous ne félicitions pas notre éminent concitoyen, le vénérable Cheikh Sid Ahmed Benalioua et les aimables organisateurs.
Et nous souhaitons pareil succès tous les ans à ces traditionnelles fêtes.
Dès Vendredi matin, un nombre considérable de fidèles venus de Tanger, de Fez, de Marrakech, de Taza, de Tlemcen, Mascara, Oran, Alger, Constantine, Bône, de Tunisie, de Médine (Arabie), de France, etc., est arrivé à Mostaganem, ayant emprunté divers moyens de locomotion. Aussitôt après, ils se formèrent en plusieurs groupes imposants et se dirigèrent vers la grande zaouïa de Tidjditt, lieu des réjouissances religieuses et spirituelles, en psalmodiant le nom divin d’Allah. Ils montraient tous des mines réjouies en mettant les pieds à Mostaganem, ville qui a l’honneur d’abriter leur Maître vénéré le Cheikh Sid Ahmed Benalioua.
A Tidjditt, les grandes tentes étaient dressées par les soins des organisateurs. La Zaouïa avait été aménagée d’une façon impeccable pour la circonstance. Toutes attendaient l’arrivée des « Foqaras ». Aussitôt arrivés, ceux-ci après les fraternelles effusions échangées avec leurs amis de Mostaganem, ont pris possession de leurs tentes respectives et les cérémonies religieuses commencèrent alors immédiatement. Celles-ci consistaient à invoquer « l’Etre Suprême » sur différents tons mélodieux, et réciter les louanges de son prophète Mohammed.
Une parfaite harmonie et une franche cordialité ne cessèrent de régner, et le service d’ordre n’eut nullement l’occasion d’intervenir durant ces fêtes qui se sont déroulées et se dérouleront toujours dans le calme et la tranquillité la plus absolue, étant donné le caractère essentiellement religieux de cette manifestation.
Les savants marocains, tunisiens et algériens, avaient reçu l’hospitalité personnelle du Cheikh Benalioua.
Les jours suivants amenèrent d’innombrables fidèles et les organisateurs eurent toutes les peines du monde pour loger leurs « frères » en tariqa (Confrérie).
Le dimanche après-midi, 11 du mois courant, tous réunis sur une large esplanade, mais si large soit-elle, cette esplanade était trop petite pour contenir les 3.500 à 4.000 adeptes. Nous avons remarqué à cette manifestation, la présence de presque toutes les notabilités indigènes de notre ville, auxquelles ont bien voulu se joindre la magistrature, divers fonctionnaires, etc… Nous nous excusons de ne pouvoir citer leurs noms, faute de place, néanmoins nous les remercions chaleureusement d’avoir bien voulu répondre à l’invitation du Cheikh.
Le Cheikh fait son entrée, entouré des savants. Tout le monde se tait. C’est le moment des discours. Si Mustapha Aziz, professeur d’arabe à Alger, en des termes bien choisis, vante les vertus de cette Confrérie, de son éminent Chef, et exhorte les musulmans à persévérer dans le droit chemin, en galvanisant leur foi et tenir la conscience toujours présente contre les tentations et les mauvaises actions. Successivement MM. Sid Hadj Lahcen el Trabelsi, Si Meftah, professeur d’arabe, Sid Ahmed Abdelaziz, journaliste, Si Mohamed Bouchenak, Si Brahim Larbi, etc…, se sont évertués à haranguer leurs coreligionnaires pour la conservation du bon renom de l’Islam. Nous déplorons le manque de place pour relater textuellement les discours de ces talentueux orateurs. Qu’ils veuillent bien accepter ici notre vive gratitude pour le charme de leurs belles paroles d’une haute tenue littéraire. Pour clore la série des discours, Si Abdelkader Belmekki, dans un poème remarquable, a souhaité la bienvenue aux visiteurs au nom du Cheikh.
Cette réunion prit fin très tard, et tout le monde s’est séparé à regret, mais non sans avoir emporté un souvenir inoubliable de cette belle manifestation.
Nous manquerions à notre devoir, si nous ne félicitions pas notre éminent concitoyen, le vénérable Cheikh Sid Ahmed Benalioua et les aimables organisateurs.
Et nous souhaitons pareil succès tous les ans à ces traditionnelles fêtes.
BENSADOUN Hadj Ali.
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