
Il est issu d’une famille connue par des personnes qu'on qualifierait de saints, depuis 200 ans (avant sa naissance). Il rapportait (les sciences) d'après son père, sa mère et son oncle (paternel). Il fréquenta Yahyâ Ben Wafâ al-Qâdiri.
Il dit un jour, qu'Allah soit satisfait de lui : "la voie mystique de mon père est rattachée au Cheikh Abû Madiyan Shu'ayb. Le Prophète Muhammad, que la prière et la paix soient sur lui, m’a surnommé «Rifâ’ï», en effet, lorsque mon père l’a vu dans un rêve, il lui dit, que la prière et la paix soient sur lui : Appelle telle personne : «al-Rifâ’ï» !
L’explication est d’une des deux choses : soit ceci est l'approbation de l’ordre de Rifâ’ï, ou parce qu'il a de la supériorité et de l'excellence dans son état (spirituel), et Allah le sait mieux. [1]
Il décéda, qu'Allah soit satisfait de lui, dans la nuit du vendredi 17 Shawwâl 895 H / 2 Septembre 1490 et fut enterré à « Turbat al-Barqûqah » au Caire.
Son célèbre conseil à son disciple Ahmad al-Barnûsî Zarrûq al-Fâsî:
Vis parmi les gens
En mentionnant l’Unique
Et sois-en satisfait
Car ceci est plus sûr
Pour la vie et la religion !
Met sa foi en danger
Celui qui se mêle au gens
Et fait courir le risque
De se faire déstabiliser
Notes :
[1] Rifâ’ï : littéralement celui qui relève de l’élévation, de l'éminence. Au sens figuré: noblesse d'âme.
Source : Mir-ât al-Mahâsin min akhbâri Cheikh Abul-Mahâsin » du Cheikh Abû Hamid al-’Arabi Ben Yûsef al-Fâsî.
Traduit de l'Arabe par Derwish al-Alawi, Les Amis du Cheikh Ahmed al-Alawi
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