Ce
 livre fait suite à une demande adressée par certains de ses 
admirateurs, le sollicitant de retracer une vue d’ensemble de la 
doctrine religieuse d’une manière qui soit facilement accessible pour 
les novices, sans que cela leur nécessite un effort de compréhension des
 termes dialectiques dans la disposition des introductions et des 
arguments. Il l’a résumée en trois sections que le préposé (al-Mukallaf)
 doit apprendre. L’enseignement du Cheikh al-Alawi comme celui de tout 
autre maître Soufi étant basé sur le « Tawhîd » ou l’Unicité, ce court 
traité donne les éléments théoriques essentiels permettant à tout 
cheminant de réaliser « Lâ llâha Illa L-Lâh » (Il n’y a pas de dieu, si 
ce n’est Allah). 
Constituant
 l’intériorité de tout Message et plus particulièrement de l’Islam, le 
Tassawwuf a toujours été et demeure la voie de l’élite. Ceux qui le 
suivent, vivent le Message dans sa profondeur ; Message transmis par le 
Prophète Muhammad (à lui proximité et Paix) l’Islam avec ses trois 
fondements : – Islam – Imâm – Ihsân. Le Cheikh Al Alawi nous décrit dans
 ce traité la voie, sa doctrine, les règles de conduite du disciple 
ainsi que les qualités que doit avoir le vrai Maître. Ouvrage précieux 
pour tous ceux qui, à un titre ou à un autre s’intéressent au Soufisme.
L’expérience
 vécue de tout initié a pour aboutissement : "Shuhûd wa ‘ayân" (vision 
et témoignage). Témoin de la Vérité, témoin de l’Unicité, ce grand 
Maître, du vivant de son Cheikh, nous offre ici à travers des 
considérations d’ordre astronomique et sociologique, une interprétation 
spirituelle de l’univers. Partant des connaissances objectives de ce qui
 est, il nous mène à la connaissance de ce qui doit être, à savoir la 
nécessité du Tawhîd (Unicité). S’il est important de connaître la 
configuration du ciel et la position des astres qui s’y meuvent, il est 
plus important encore de pouvoir y lire la Sagesse Divine qui préside à 
toute chose. Achevé le 04 Octobre 1904, le Cheikh al-Alawi y développa 
le "Bing Bong" qui est connu dans le langage coranique par le "Ratq et 
le Fatq" bien avant Edwin Hubble en 1929.
Dans
 cet opuscule, le Cheikh Al Alawi nous donne quelques-unes des 
significations que comporte la prière sur les prophètes en général et 
sur le prophète Muhammad en particulier. L’auteur attire l’attention du 
lecteur et l’incite à découvrir la présence de l’esprit Muhammadien, âme
 universelle insufflée à Adam, premier chaînon dans le cercle de la 
Prophétie.
Le
 modèle unique arborant le monisme pur développant le sens du repliement
 des livres célestes dans le point (du BI ب) de "Par le Nom de Dieu le 
Clément, le Miséricordieux". Court traité, dans lequel le Cheikh analyse
 les significations ésotériques du point qui se trouve sous la lettre Ba
 (B) dans « Bismi L-Lâhi R-Rahmâni R-Rahîm » (Au Nom de Dieu, le 
Clément, le Miséricordieux). D’étape en étape, le Cheikh nous amène vers
 ce point d’où tout émane et où tout converge. Il symbolise en effet la 
source de la création et de la Manifestation Divine comme seul principe 
premier et éternel.Les perles retirées par le Cheikh de ses plongées 
dans l’océan de l’Unicité sont d’une rare beauté et a nulles autres 
pareilles.
Les
 préceptes en renfort conçus à partir des sagesses du Secours [Abû 
Madiyan Shu'ayb], (1ère et 2ème introductions). Brillant commentaire des
 aphorismes (hikam) du grand soufi de Tlemcen, Sidi Abû Madyan Al Ghawth
 (1126-1197). La profondeur du commentaire et la clarté de l’expression 
font de ce livre un chef-d’œuvre du genre. Il constitue de ce fait un 
excellent instrument de travail pour le chercheur qui veut enrichir son 
information concernant la voie Soufie et ses secrets.
«
 Wa Kullu khillin lahu khalilu » « Pour tout amant Son intime ». Ainsi 
s’exprime le Cheikh dans un de ses poèmes.Dans ces moments de secret, de
 solitude sereine et paisible, où l’être vit cet état de « miskîn » 
(nécessiteux spirituel), l’amant a besoin de se retrouver avec le 
Bien-Aimé.Le Cheikh AI Alawi, à travers ces confidences secrètes nous 
fait pénétrer et goûter ces moments. « Al Munâjât » est un petit livre 
contenant le discours intime ainsi qu’un certain nombre d’aphorismes et 
de pensées exprimant la sagesse du Cheikh.L’importance de ces  » munâjât
  » est telle que le Cheikh al-Alawî lui- même conseille aux disciples 
de les réciter au moins le jeudi soir. Une telle récitation est source 
de lumières et de dons spirituels pour celui qui s’y adonne.
Les
 très saintes faveurs dans l’interprétation du Guide-Assistant selon la 
voie des soufis ou Les Dons Sanctifiés. 1ère et 2ème introductions. 
C’est l’un des meilleurs ouvrages qui aient été écrits sur la religion 
musulmane d’un point de vue soufi. En effet, il ne s’agit rien de moins 
que du commentaire ésotérique du dogme et du rituel de la religion 
musulmane.Partant de l’exposé versifié de la religion islamique dans ce 
qu’elle a d’extérieur et de formel fait par Ibn ‘Achir et intitulé « Al 
Murshid al Mu’in » (le guide qui aide), le Cheikh AI Alawi fait 
ressortir avec une évidente clarté les implications subtiles et les 
significations cachées de ce dogme et de ce rituel.Ce livre constitue un
 monument de la Bibliographie Soufie à l’époque moderne ; et en tout 
cas, c’est l’une des meilleures productions de la pensée en Algérie 
durant la période dite de la « Renaissance culturelle » (nahda).
Comme
 son nom l’indique, ce texte est une épître qui vise à réfuter les 
arguments fallacieux des adversaires du Soufisme. Se référant aux textes
 les plus authentiques et les plus autorisés, le Cheikh montre également
 le fondement coranique et traditionnel (c’est-à-dire fondé aussi sur la
 Sunna et les hadiths du Prophète) de la doctrine Soufie. 
L’argumentation développée par le Cheikh al-Alawi se révèle être 
décisive par sa rigueur et la force de son évidence. C'est dans le cadre
 des polémiques opposant soufis et milieux réformistes que le Cheikh 
Ahmed al-'Alawî eut l'occasion d'écrire en 1921 l'épître dont nous 
présentons un extrait de traduction. Servi par une rhétorique efficace 
et un style incisif, il y réfute une par une les critiques des 
adversaires du soufisme, et cite la multitude de source scripturaires 
(Coran et Hadîth) sur lesquelles s'appuie le Tassawwuf .
Court
 traité dans lequel le Cheikh traite des principes fondamentaux du 
bonheur dans ce monde et dans l’autre.Partant de la sourate « Al’Asr « ,
 le Cheikh distingue quatre principes, à savoir :- la croyance en Dieu 
et en Ses Envoyés- les bonnes actions- la patience- se recommander la 
vérité.
Le
 Dîwân (Recueil de poèmes) du Cheikh Ahmad al-Alawî est un ensemble de 
poésies spirituelles auquel les disciples ont recours pour les séances 
de samâ’, représente, avec ses Munâjâ ("apartés") et ses aphorismes ("Sa
 Sagesse"), l’aspect le plus intime de sa production littéraire.
Très
 importante chez les Soufis, cette Sourate relate l’ascension du 
Prophète Muhammad (qu'Allah lui alloue d'avantage de Sa proximité et que
 la paix soit sur lui) ; ascension à laquelle aspire tout cheminant mais
 réalisée par les élus seulement d’entre les rapprochés. Dans ce 
commentaire mystique, le Cheikh s’arrête longuement aux notions 
essentielles de cette sourate telles que « le lotus de la limite », le «
 grand signe » ou « l’assemblée suprême ». C’est un commentaire qui 
éclaire bien des points obscurs de cette sourate révélée à la Mecque.
C’est
 le commentaire entrepris par le Cheikh al-Alawi d’un poème de son 
Maître spirituel Sidi Muhammad Al Bûzîdî. C’est l’une des premières 
Ouvres du Cheikh achevée le 23 Juin 1901 dans laquelle il entreprend un 
commentaire spirituel selon la méthode dite « du goût » (Dhawq). Il 
serait peut-être utile de rappeler qu’à travers la lecture de ce 
commentaire, nous pouvons percevoir en partie, le degré de réalisation 
auquel le Cheikh al-Alawi était parvenu et cela, dès le vivant de son 
Maître.
13- Le guide pratique du musulman (1930) /  (Version HD)
Certains
 de nos frères français ainsi que des frères musulmans ignorant la 
langue arabe m'ont souvent demandé de composer à leur intention un petit
 guide pour leur faire connaitre leurs devoirs de musulmans, présenté 
selon une méthode moderne, dont la traduction soit facile et la 
compréhension à la portée de tous. je réponds ici à leur appel en 
espérant que ce petit opuscule leur sera de quelque utilité. 
En
 fait, il ne s’agit guère de philosophie, au sens courant du terme. Cet 
ouvrage du Cheikh Al Alawi met une lumière à l’honneur, celle du ‘Aql, 
en montrant son affinité avec les données révélées avec la Parole 
Divine, avec le Coran généreux et sublime. Et qu’est-ce que le ‘Aql ? 
C’est cette lumière de l’intelligence proprement humaine, pensée et tous
 ses attributs. Dans cet ouvrage, le Cheikh fait appel à notre réflexion
 et nous guide dans l’examen de l’Univers qui nous entoure. Il nous 
amène à nous questionner sur son origine et sur sa finalité, qui est 
l’Homme. Et ce qui est extraordinaire, c’est de s’apercevoir alors que 
le raisonnement sainement conduit à partir de nos propres perceptions 
immédiates nous amène immanquablement au seuil de la Révélation ; bien 
plus il attire à nous cette Parole Divine, que nous sommes alors à même 
d’apprécier à sa juste valeur et d’accepter en toute connaissance de 
cause. C’est ainsi que l’adhésion pleine et entière à la Loi divine 
s’inscrit pour nous dans l’équilibre cosmique tout entier. Le Livre de 
Dieu ne déclare-l-il pas :  » Ceux qui sont dans les cieux et ceux qui 
sont sur la terre se prosternent devant Dieu – ainsi que leurs ombres – 
de gré ou de force, le matin et le soir  » (Coran XIII, 15). Saluons ce 
rappel du Cheikh Al Alawi, qui nous ramène aux vérités fondamentales, 
dont le seul voile jamais ne fut que l’évidence. [Lien externe (Calameo)]
Ceci
 n'est pas un livre du Cheikh al-Alawî mais plusieurs articles de son 
journal où il donne des réponses au sujet de la Trinité et la divinité 
"présumée" de Jésus (§). Voici donc une traduction inédite de trois 
articles publiés au cours de l’année 1929 dans le journal « al-Balâgh 
al-Jazâïrî » dont le Directeur n’était autre que Cheikh al-Alawî. Le 
premier article est signé par un tunisien converti au christianisme 
(protestantisme) Monsieur Hassan ben Mahmoud le tunisien, dit « le 
kabyle », qui raconte ses expériences avec les missionnaires qui 
pullulaient en Afrique du Nord et sa rencontre avec le Cheikh al-Alawî 
et le débat qui eut entre eux. Un deuxième article signé d'un autre 
missionnaire, Monsieur M’barek ben Slimane qui, lui aussi, a rencontré 
le Cheikh al-Alawî qui a répondu à ses interrogations et a donné des 
preuves incontestables de l’ancien et du nouveau Testament sur les 
infondés de la « Trinité ».
Al-Baḥr al-masjūr fī tafsīr al-Qur’ān bi-mahḍ al-nūr (La Mer en ébullition - Commentaire du Coran par la pure lumière), il s’agitd’un commentaire allusif du Coran. Al-‘Alāwī s’efforce de donner plusieurs niveaux de signification, et il le rédige vers 1351/1932. Notre auteur commente seulement à partir de la sourate 1, l’Ouverture (al-Fātiḥa), jusqu’au verset 107 de la sourate 2, la Vache (al-Baqara). De fait, la maladie ne lui permet pas de le parachever 26. Cependant, le commentaire du Coran d’al-‘Alāwī se singularise par une démarche exégétique inédite.
(Note : Voir Les Commentaires du Coran du Cheikh Ahmad al-Alawî, conférence (vidéo) de Daoud (Denis) Grill. La mer en ébullition : commentaires du Qorân (al-Bahr al-masjûr fi tafsîr al-qur'ân bi mahdh al-nûr).
 
Books of Shaykh al-Alawi (ENGLISH)
It
 was requested from the great master of the Path, famous for the 
transmission of the invocation of the Supreme Divine Name, Mawlānā Abu'l
 Abbās Shaykh Sīdī Ahmad ibn Mustafa al-‘Alawī al-Mustaghānimī, may 
Allah grant us and the Muslims his good-pleasure and extend his life, 
that he compose some words dealing with the prayer of benediction 
(salawāt) upon the Prophet [sallallahu `alahyi wa sallam], explicating 
its profound meanings. So he responded to this request - may Allah be 
ever-pleased with him - saying:
The
 unusual and absorbing texts of supplications (munajat), selected and 
translated from the Arabic in this volume, come from the pen of “A Sufi 
Saint of the Twentieth Century”, Shaykh Ahmad al-‘Alawi whose sanctity 
recalled the golden age of medieval mystics. It is a valuable document 
not only for students of Islam but for all who are attracted to 
spiritual matters and may serve as a key to a deeper understanding of 
Islam as a whole and of Muslim piety and spiritual life in particular.
This
 thesis is about the al-Sheikh Alawi and his book "A kind word in 
response to those who reject sufism". A translation, with critical 
introduction of Shaykh al-'Alawi (al-risalah al-qawl al-ma`ruf fi 
al-radd `ala man ankara al-tasawwuf ) A kind word in response to those 
who reject sufism. by Mogamat Mahgadien Hendricks. A thesis submitted in
 fulfilment of the requirement of the degree of Magister Artium in the 
Department of Foreign Languages, University of the Western Cape. 
This
 thesis is about al-Sheikh Alawi and his works in general. This thesis 
is dedicated to examining and analyzing one of the Sufi works of Shaykh 
Ahmed b. Mustafa al-‘Alawī (1869-1934) who was born in Mustaghānim in 
Algeria and is considered to be one of the contemporary Sufi revivalists
 of the Twentieth century. The testimonies that were attested by many 
Western and Eastern intellectuals confirm the essentiality and the 
profound effect of his writings that were spread not only throughout 
North Africa but also found its way to Europe and took Paris and 
Marseille as centers for spiritual teachings. 
The
 epistle from which the following passages have been excerpted was 
addressed to a fellow Muslim who held the Sufi practice of the 
invocation of the Name of God in suspicion. 
Praise
 belongs to Allah and it is sufficient, and peace on His chosen slaves. 
From the slave of his Lord, Ahmad ibn Mustafa al-'Alawi al-Mustaghanami.
 Peace be upon you and the mercy of Allah and His blessings. As for our 
subject, esteemed brother, I recall the discussion between us during 
your short visit when I saw you angered at your brothers the 'Alawiyun, 
as it seemed to me then, not for any wrong they do but just because they
 are infatuated with having the solitary name on their tongues, and that
 is their saying ALLAH.
Autres langues
(Debrecen), 2001, p. 189–192. A bevezetést írta és fordította Buji Ferenc. Extraits du Diwân du Cheikh Ahmad al-‘Alawí en hongrois: (www.bujiferenc.hu).

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